logo
logo
L'Eglise dans les mains de Dieu

Zdjęcie: Marek Borawski/ Nasz Dziennik

Il ne s’est jamais soustrait de ses fonctions

Środa, 13 lutego 2013 (15:43)

Aktualizacja: Poniedziałek, 8 lipca 2013 (12:21)

Małgorzata Bochenek parle avec Son Éminence l’archevêque Mieczysław Mokrzycki, le métropolite de l’archidiocèse de Lwów selon le rite latin, secrétaire de longues années du bienheureux Jean-Paul II et Benoît XVI.

 

Comment Son Éminence a reçu la nouvelle sur la démission du Saint-Père Benoît XVI?

– Je suis vraiment surpris, particulièrement qu’en tant que deuxième secrétaire du Saint-Père Jean-Paul II j’ai pu observé le cardinal Joseph Ratzinger et j’ai vu avec quelle responsabilité il remplissait ses fonctions comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il aimait beaucoup l’Église, les affaires de l’Église lui étaient très proches et très importantes pour lui. Le Saint-Père Benoît XVI est entré dans ses fonctions de Pierre de nos temps avec grande responsabilité. Il essayait de mener l’Église selon ses possibilités et le mieux qu’il pouvait.

 

... et c’en était ainsi, comme le prouve plusieurs voyages apostoliques, mais aussi les mots du pape.

– Le Saint-Père, dans ses énoncés, s’est toujours référé à la situation présente, il indiquait bien à propos les problèmes de l’Église, les problèmes du monde. Il essayait d’être présent par moyen de ses pèlerinages apostoliques dans différents pays, sur des continents différents. Il ne se soustrayait jamais de ses fonctions, mais il pensait aussi que l’exercise de chaque charge exige de consacrer les forces proportionnellement à son importance. Je pense que l’état de santé a influencé la décision du Saint-Père sur sa démission, mais j’ai confiance qu’il servira toujours l’Église avec sa sagesse, expérience et prière.

 

Nous avons vu comment le Pape Jean-Paul II s’éteignait à nos yeux. Nous l’avons tous accompagné dans son départ, c’était naturel. Il nous est plus difficile de se retrouver dans une situation où le Saint-Père XVI démissione tout seul...

-Dans le cas de Jean-Paul II, le départ était lent, son état de santé, sa maladie ont aussi petit à petit préparé le monde à sa faiblesse physique. Tout le monde demandait à Jean-Paul II de rester et le soutenait dans cette décision. Nous savons qu’il y avait des moments de réflexion, de discussion si Jean-Paul II ne devait pas donner sa démission. Toutefois, le Pape Jean-Paul II voyait qu’en devenant encore plus faible, de plus en plus de gens venaient à lui et voulaient être plus prêt de lui. Et cela soutenait le Pape dans sa décision de continuer de remplir ses fonctions.

 

Merci pour la conversation.

 

 

NaszDziennik.pl